Avec le projet BETTER, nous avons développé et testé une approche unique, globale et intégrée pour la facilitation en cabinet médical de la prévention et du dépistage des maladies chroniques au niveau du patient.

Afin d’en évaluer la capacité d’adaptation, la viabilité et l’efficacité dans d’autres contextes, comme ceux des milieux ruraux et éloignés, nous allons maintenant étendre le projet BETTER aux Territoires du Nord-Ouest, à Terre-Neuve-et-Labrador et à la Nouvelle-Écosse. Nous allons aussi diffuser plus largement l’approche BETTER en Alberta et en Ontario par une stratégie de recherche participative au niveau des collectivités (RPNC).

Le projet BETTER 2 va impliquer des patients, des cliniciens, des chercheurs et des responsables de politiques dans le développement d’une approche intégrée, globale, longitudinale et durable pour la prévention et le dépistage des maladies chroniques. Le projet BETTER 2 va également développer, adapter et améliorer les outils, les techniques et les ressources éducatives pour augmenter la faisabilité et la viabilité de l’approche.

Les objectifs spécifiques du projet BETTER 2 sont les suivants :

  1. Élargir l’approche BETTER à trois nouvelles provinces et approfondir son impact dans les provinces actuelles en offrant un cadre de travail, des outils et des ressources pour la prévention et le dépistage des maladies chroniques
  2. Adapter , modifier et personnaliser l’approche BETTER au niveau du patient pour les interventions de prévention et de dépistage des maladies chroniques, y compris l’enquête, les outils, les techniques et les ressources pour les populations en milieux ruraux, éloignés ou désavantagés, telles que les populations autochtones, et celles aux prises avec des problèmes de maladies mentales ou de toxicomanie.
  3. Évaluer la nouvelle approche BETTER d’intervention personnalisée par un programme d’évaluation qualitative de l’efficacité perçue, des éléments la facilitant ou lui faisant obstacle, et des avantages et inconvénients dans différents milieux tels que chez les populations rurales, éloignées ou désavantagées.
  4. Faire la synthèse des connaissances apportées par le projet BETTER et en effectuer le transfert, la diffusion et l’échange.
  5. Développer une coalition et des liens durables entre les cliniciens de soins primaires, les chercheurs et les responsables de politiques, et évaluer les efforts de la coalition dans la continuation des travaux en prévention et en dépistage des maladies chroniques dans un contexte de soins primaires.

Chaque centre de soins primaires souhaitant mettre en œuvre l’approche BETTER pour la prévention et le dépistage des maladies chroniques pourra adapter les outils et l’approche BETTER à leur contexte et/ou identifier un ou plusieurs membres de leur personnel pouvant tenir le rôle de praticien de prévention. Le rôle de cette personne sera de :

  • Développer des compétences en prévention et en dépistage des maladies chroniques.
  • Adapter les techniques et les outils BETTER à leur contexte pour s’assurer qu’ils sont appropriés et tiennent compte de l’environnement culturel du cabinet médical
  • Identifier les ressources à intégrer dans le cabinet médical
  • Développer au sein de leur cabinet médical un processus pour la prévention et le dépistage des maladies chroniques
  • Identifier quels patients de leur cabinet constituent une cible idéale pour l’intervention
  • Rencontrer les patients pour développer des ordonnances de prévention personnalisées pour la prévention et le dépistage des maladies chroniques.

Vous trouverez plus d’informations sur cette phase de mise en œuvre du programme BETTER dans notre section publications.

Pour une description plus détaillée du projet BETTER 2, veuillez cliquer ici.



Équipe du Programme BETTER 2 (2012 – 2015)

Chercheuses principales : Dre Donna Manca et Dre Eva Grunfeld
Chercheurs associés : Dr. Kris Aubrey-Bassler et Dre Kami Kandola
Responsables de diffusion : Dre Catherine Cervin, Dre Emily Marshall, Dre Nandini Natarajan, Dre Sarah Newbery.
Collaborateurs : P. Corcoran-Mooney, D. Gallant.
Groupe de travail de la méthodologie : E. Grunfeld (Coprésidente), D. Manca (Coprésidente), K. Aubrey-Bassler, V. Faria, K. Kandola, P. Krueger, C. Meaney, R. Moineddin, C. Nykiforuk, N. Sopcak.
Groupe de travail de la méthodologie qualitative : N. Sopcak (Directrice), C. Aguilar, L. Green, E. Grunfeld, P. Krueger, D. Manca, E. Marshall, C. Nykiforuk, M.A. O’Brien, G. Salvalaggio.
Groupe de travail clinique : D. Campbell-Scherer (Présidente), K. Aubrey-Bassler, J. Carroll, V. Faria, E. Grunfeld, J. Inman, K. Kandola, D. Klein, C. Korownyk, L. Lyall, D. Manca, J. Mercer, J. Neudorf, G. Salvalaggio, G. Stagg-Sturge, M. Wilson.
Analyse statistique : R. Moineddin, C. Meaney.
Coordination du programme : C. Fernandes, J. Baxter, R. Cullen, V. Faria.
Assistant de recherche : M. Heatherington.
Étudiants/Stagiaires : Y. Khakhuda, M. Lukasewich.